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LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE MONTPELLIER

fac medecine montpellier
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Elle à 800 ans et se porte très bien !

 

L’origine de la Faculté se confond avec l’essor de la ville commerçante : c’est le «Mons Pistillarius» ou montagne des épiciers, qui deviendra Montpellier.

En 1181, Guilhem VIII (1157-1202), seigneur de Montpellier décide que la faculté sera ouverte à tous, sans restriction et sans distinction de confession ou d’origine. L’église n’en conservait pas moins la haute main, mais sa tutelle plus compréhensive qu’ailleurs. Sa devise s’inspire de la tradition hippocratique dont elle se réclame : «Olim Cous nunc Monspeliensis Hippocrates» («Jadis Hippocrate était de Cos, maintenant il est de Montpellier»)

 

Le 17 avril 1220, le Cardinal Conrad d’Urach fonde officiellement la Faculté de Montpellier, (il ne fit que consacrer un centre de pratique et d’enseignement réputé depuis près d’un siècle, plus ancien qu’à Paris). Adalbert de Magonza étudiait déjà la médecine à Montpellier en 1153.

Lors de son séjour début 1367, le pape Urbain V ordonne la construction au frais du Saint-Siège du monastère des Saints-Benoît-et-Germain, qui deviendra la Faculté de médecine, la chapelle deviendra la cathédrale Saint-Pierre.

 

L’École jouit d’un grand prestige et de la réputation d’avoir hérité du savoir des Arabes et des Juifs. Elle accueille des étudiants de toute l’Europe.

 

Dans le passé on y croise d’illustres élèves: Nostradamus, Théophraste Renaudot, Vieussens, Henri de Mondeville, Guy de Chauliac, Arnaud de Villeneuve...pour ne citer qu’eux.

En 1556, la faculté est la première de France à se doter d’un amphithéâtre consacré à l’examen des cadavres. Pendant le règne d’Henri IV l’École de médecine de Montpellier se dote d’un « Jardin des plantes » (1593). C’est l’œuvre du professeur Pierre Richer de Belleval. Premier Jardin Royal de France, antérieur à celui de Paris.

 

La chaire d’anatomie et de botanique fut créée en 1593, celle de chirurgie et de pharmacie vit le jour en 1597. Celle de chimie et celle destinée à enseigner aux étudiants à «consulter et à pratiquer» sont instituées en 1673 et 1715. C’est ici que la première transfusion de sang fut réalisée le 16 juin 1667 par Denys.

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LE PORT DU GRAU DU ROI

En 1725 - Origine du canal du Grau-du-Roi à Aigues-Mortes, Les Rois, Louis XIV et Louis XV avaient un intérêt à la prospérité des salins de «Peccais». pour en assurer l’exploitation, il fallait absolument maintenir des habitants à Aigues-Mortes. Un arrêt du conseil du 14 août 1725, ordonna l’ouverture du Grau du Roi. Les ingénieurs du roi s’exécutent: Un grand canal mais pas trop profond, des digues, des empierrements dans la mer pour préserver l’intérieur du canal des dépôts de sables. Dans un même temps on s’attèlle au canal de navigation depuis Beaucaire jusqu’à Aigues-Mortes favorise largement l’exportation des vins du bas Languedoc.

(1666, date de la création de Sète signe la fin d’Aigues-Mortes en temps que principal port du Languedoc.)

 En 1854 - Le Grau-du-Roi n’est encore qu’un hameau de pécheurs dépendant d’Aigues-Mortes.

On y importe et exporte: Vins, poissons, tomates, bois, ardoise, fruits secs, houille et les oranges est forte quantités.

En 1879 - La commune devient indépendante.

Le Premier Maire est Amédée Rédarès.

Au XIXème, ce sont des pêcheurs italiens qui viennent faire des campagnes de pêche au large de notre littoral, puis ils s’y s’installèrent.

Avant la création d’un premier pont, pour traverser le canal il fallait s’acquitter d’un péage. C’est seulement au début du siècle qu’un premier pont tournant sera réalisé et mis en service. Détruit assez rapidement par les éléments et les malfaçons, une passerelle escamotable provisoire assurera le passage puis sera remplacée par un bac à péage. Un deuxième pont sera construit. Il servira jusqu’à la mise en service du troisième pont en 1928. Il sera détruit en 1944 par les Allemands.  Ainsi le bac reprendra du service jusqu’à la construction et la mise en service, en 1951, du pont actuel.

Aujourd’hui les petits métiers (une vingtaine) et chaluts rapportent sardines, soles, merlans, dorades, rougets, poulpes, anguilles, tellines, escargots, seiches, maquereaux, baudroie… Le Grau-du-Roi fait figure de proue et s’inscrit comme port de pêche principal de la côte Méditerranéenne avec 2 045 tonnes de produits de la mer déposés à quai en 2020. Les ventes déclarées en 2019 place le Grau du Roi en milieu de tableau des 37 halles de France, très loin derrière les sites de l’atlantique mais devant ceux de Méditerranée )

Le port est également le théatre de rencontres de jouteurs, d’activités touristiques de promenades en mer ou sur les canaux.

LE CLOÎTRE SAINT TROPHIME

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La construction du cloître vient achever le complexe cathédral qui avait débuté vers la toute fin du XIe siècle ou au milieu du XIIe siècle.

L’empereur Frédéric Barberousse est couronné roi d’Arles en 1178 à Saint-Trophime.

 

Commencé dans une période de prospérité de la ville, le cloître souffrira du déclin de l‘influence régionale d’Arles au profit d’Aix et d’Avignon.

Il faudra ainsi attendre  la fin du XIVe siècle pour voir l'achèvement des deux dernières galeries;

 

Ce monument fut donc construit en plusieurs étapes. La galerie orientale, conçue avec l’aile du dortoir, date sans doute du début du XIIIe siècle,

les galeries romanes (nord et est), sont d’une richesse exceptionnelle, les galeries gothiques (sud et ouest) réalisée.

les deux premières galeries présentent des sculptures d’une exceptionnelle qualité, constitue un fleuron de l’art roman et gothique en Provence.

 

Le centre du cloître de la cathédrale Saint-Trophime est constitué d’un jardin, ancien cimetière que vers 1370-1380.

 

Après la Révolution, le cloître Saint-Trophime dépend de la paroisse Saint-Trophime et est en partie occupé par des habitations.

 

En 1974, les salles restaurées accueillent une première exposition du sculpteur César.

A l’initiative du musée Réattu, de nombreuses autres expositions d’art contemporain suivront, et plus récemment des présentations thématiques du patrimoine de la ville.

Le lieu accueille également chaque fin d’année, le salon international des santonniers amis aussi les rencontres de la photographie.

En été, on peut y écouter "Lecture en Arles".

 

Il fut classé Monument Historique en 1846 et ses salles en 1943. Il est également inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des monuments romains et romans d'Arles depuis 1981.

LA PLACE AUX HERBES À UZÈS

palce aux herbes
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Successivement appelée « Place des Anges », 

« Place Royale », « du Costel »  « Place de la Révolution », elle est « Place aux Herbes » depuis 1978.

Depuis le XIIIe siècle, cette place est au coeur du Premier Duché de France. Le premier marché connu place aux Herbes a été organisé en 1241

Les archives communales de 1358, attestent de l’importance prise par ce rendez-vous incontournable de la vie uzétienne et de ses environs.

Ce marché fait partie des plus anciens et des plus importants marchés du Gard, considéré parmi les plus beaux marchés de France, élu plus beau marché du Languedoc-Roussillon en 2018. 

Au milieu du XVIIIe siècle, la destruction des remparts l’ouvre vers l’extérieur et vers les fossés devenus des promenades ombragées. Dès le début du XIXe siècle, les ventes quotidiennes de producteurs locaux prennent le relais.

A partir du XIIe siècle, l’expansion du marché médiéval est considérable puisqu’on y trouvait toutes les gammes et les couleurs des produits phare de cette époque. De simples produits alimentaires, mais aussi de l’huile à foison, des bêtes à cornes et à laine, des draps, de la laine... Autant de produits assujettis à des droits (les leudes) payés au passage des portes, faisant la richesse de la cité ducale.

En 1583, seule la date du samedi est retenue et le marché d’Uzès se tourne exclusivement vers les herbes et aromates. 

D’où son nom ...

Admirez les arcades, des «couverts» comme on dit ici qui mettaient à l’abri des intempéries, commerçants et denrées. 

On avance l’hypothèse qu’elle aurait pu succéder à un aménagement antique, le forum. On constate aujourd’hui, qu’elle est toujours le lieu privilégié des foires et des marchés. Outre le grand marché du samedi, bon nombre de ces rendez-vous perdurent depuis le moyen-âge : la Saint-Firmin, la foire de la Saint Jean et des aulx, celle des porcelets et des poulains... et bien sûr, épicentre des journées de la truffe en janvier mais aussi les journées de la laine et de la soie. 

L’incontournable des marchés méridionaux très prisé des touristes d’avril a septembre permet de découvrir ruelles médiévales, placettes, bars et restaurants, belles boutiques et bien sûr le Duché et le Campanile qui dominent la ville.

 

Plaisir des sens garanti...

LE CHATEAU DE MONTFERAND PIC SAINT LOUP 

Chateau Montferrand
Chateau Montferrand
Chateau Montferrand

A l’origine, place forte romaine, il en est fait mention au début du XII ème siècle (1132), comme appartenant aux Comtes de Melgueil (Mauguio) qui dirigeaient tout l’est du département actuel de l’Hérault. le Comte de Toulouse fera valoir ses droits sur le château pour en prendre possession.

Dès le début du XIIème siècle (1215), le Pape confisque le bien pour le confier à l’Evêque de Maguelone qui devient ainsi Comte de Montferrand et de Melgueil.

 

Au cours du XVI ème siècle, le diocèse de Maguelone est tranféré à Montpellier (1536, qui marque le début de la grandeur de la ville)

Quand les guerres de religions éclatent, les protestants prennent Montferrand jusqu’à ce que Antoine de Cambous (Catholique) ne leur reprenne.

Pour le remercier on le lui confie.

 

Au XVII ème siècle, l’évêque Pierre de Fenouillet renforce les défenses du château, se qui permit de repousser de nouvelles attaques protestantes. Puis c’est au tour du Duc de Montmorency d’échouer à le prendre (avant son siège de Montpellier)

 

C’est le capitaine Jacques Valat pour avoir réussi sa conquête catholique de Montpellier, qui est nommé par l’évêque Pierre de Fenouillet, châtelain à vie du château de Montferrand. Il y meurt en 1659 et le château n’est plus entretenu.

Sous Louis XIV, Colbert fait détruire et démanteler Montferrand.

 

Aujourd’hui propriété de la Communauté de Communes du Grand Pic Saint Loup, l’objectif est d'en sécuriser les lieux et les abords.

 

Ce site exceptionnel est une fierté patrimoniale et un ravissement pour les yeux. C’est un spot prisé pour les randonneurs et amateurs d’espaces et de photos. Le point de vue est juste magnifique, mais il se mérite.... alors merci de le préserver ainsi que de respecter toutes les mesures de sécurité pour vous comme pour son environnement.

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